Archives de catégorie : Compte-rendu d’événement

Les bibliothèques de demain et la perspective Fab Labs au Québec : exploration en Outaouais

L’association accessibilité à la connaissance dans les bibliothèques et Fab Labs est courante. Dans le cadre du Salon du Livre de Gatineau, édition 2015, Fab Labs Québec a animé une anti-conférence à propos de la place des Fab Labs dans le réseau des bibliothèques municipales de l’Outaouais.

Photo par Phonesavanh Thongsouksanoumane
Photo par Phonesavanh Thongsouksanoumane

Cet article présente la récolte de la mobilisation de l’intelligence collective du groupe de 70 employés et cadres municipaux, bénévoles en bibliothèque, de même que quelques conseillers municipaux qui étaient parmi nous, aux question suivantes :

Question 1
La charte des Fab Labs suscite un engouement manifeste, de 100 Fab Labs dans le monde il y a 3 ans à environ 400, dans plein de contextes. Prenons connaissance ensemble de cette charte pour identifier pourquoi des bibliothèques la choisissent.

Question 2
Oui mais… C’est ben beau tout ça là… Mais chez nous, ça n’est pas possible pour telle ou telle raison!
Si ça accroche, c’est fort probablement important qu’on s’y attarde et qu’on s’en parle, qu’on s’écoute. Prenons un moment pour énumérer ce qui pourrait accrocher, avant ou après avoir ouvert un Fab Lab dans une bibliothèque.

Question 3
Un problème, ça n’est pas une solution!
Au regard des 2 listes précédentes, choisissons ensemble 3 enjeux. Définissons-les en 2 ou 3 phrase et identifions ensuite les actions concrètes qui pourraient les obstacles.

Les gens ont été invités à collaborer ensemble et avec Fab Labs Québec, dans une formule « café du monde » (world café). Leur récolte est riche et peut être, bien sûr, être réutilisée dans divers contextes et régions du Québec.

Bonne réflexion!

Photo par Phonesavanh Thongsouksanoumane
Photo par Phonesavanh Thongsouksanoumane

Question 1

La charte des Fab Labs suscite un engouement manifeste, de 100 Fab Labs dans le monde il y a 3 ans à environ 400, dans plein de contextes; Prenons connaissance ensemble de cette charte pour identifier pourquoi des bibliothèques la choisissent.

Réponses collectives :

  • Car les Fab Labs font écho à la mission de la bibliothèque dans la mesure où on parle de de : l’accès libre, ouvert à tous, apprentissage, capitalisation et partage des connaissances, échange
  • Pour attirer du monde
  • Diversifier l’offre de services (2x)
  • Faire parti d’un réseau établi
  • Ouvrir les frontières
  • Jumeler les idées de centre communautaire et de bibliothèque
  • Intérêts variés : intéressera tous les types de gens
  • Création
  • Intérêts des jeunes
  • Socialisation (2x)
  • Interaction entre les générations (2x)
  • Partager son savoir
  • Intéressant pour attirer des nouvelles clientèles
  • Fab Labs très intéressant dans certaines régions pour l’éducation techno
  • Ne prends pas nécessairement beaucoup d’espace
  • Rassemblement multi-générationnel convivial (2x)
  • Échange des connaissances
  • Brise l’isolement (retraités, décrocheurs, jeunes, maladies et dégénérescence…) (2x)
  • Diffusion d’oeuvres artistiques
  • Apprentissage de techniques artistiques
  • Partage des connaissances
  • Formations plus manuelles : menuiserie, mécanique, couture, cuisine, tricot
  • Créer de nouveaux projets en lien avec des missions de soutien à l’emploi et culturelles
  • Innovateur
  • Concours pour la décoration
  • Recyclage, réutilisation (2x)
  • Développement écoresponsable
  • Accès libre et ouvert; échange
  • Modèle pour partenariats entre les biblios
  • Centres polyvalents
  • Promouvoir le savoir intergénérationnel
Salon du livre de l'Outaouais 2015140
Photo par Phonesavanh Thongsouksanoumane

Question 2

Oui mais… C’est ben beau tout ça là… Mais chez nous, ça n’est pas possible pour telle ou telle raison!
Si ça accroche, c’est fort probablement important qu’on s’y attarde et qu’on s’en parle, qu’on s’écoute. Prenons un moment pour énumérer ce qui pourrait accrocher, avant ou après avoir ouvert un Fab Lab.

Réponses collectives :

  • Bruit
  • Résistance au changement, peur de la nouveauté (décideurs et employés) (3x)
  • Ça coût cher (animation, installation, entretien)
  • Pas les ressources (gens, argent, matériel) (7x)
  • Manque d’expertise (2x)
  • Danger (sécurité) et risques de poursuites
  • Pas l’espace (6x)
  • Le financement
  • Les priorités de la population
  • Coûts d’assurances
  • Manque de temps et besoin de bénévoles
  • Régions éloignées : matières premières non disponible
  • Internet haut débit non disponible
  • Accessibilité : des gens habitent loin du point de rassemblement
  • Possible désintéressement à moyen terme
  • S’intègre selon les besoins
  • Difficulté de diffusion, publicité
  • Structures organisationnelles rigides
  • Difficultés au niveau du transport
  • Manque d’ouverture d’esprit (citoyens ou conseillers municipaux)
  • Responsabilité des participants
  • Manque d’intérêt de la part des conseillers / gestionnaires municipaux (2x)
  • Éloignement rural (2x)
  • Manque de clientèle
  • Efforts de communication

Question 3

Un problème, ça n’est pas une solution!
Au regard des 2 listes précédentes, choisissons ensemble 3 enjeux. Identifions ensuite des actions concrètes qui pourraient lever les obstacles.

Réponses collectives :

  • Résistance au changement : ateliers pilotes participatifs; Fab Labs mobile; prouver l’intérêt; expliquer et démontrer
  • Manque de ressources : on fait des chois; on peut le faire en projet pilote pour délaisser d’autres projets et lui faire de la place
  • Sécurité : décharge
  • Manque d’espace : agrandir ou changer de local
  • $ : des levées de fonds pourraient permettre d’amasser un certain pourcentage du montant nécessaire
  • Ressources humaines : inviter au bénévolat
  • Transport des participants : co-voiturage
  • Comment rejoindre le monde : Sac d’école, présentation en classe, cartons d’information, liens publics – resto, salle communautaire, magasin général…
  • Temps : bénévoles spécialisées
  • Locaux : partage d’infrastructures (ex : local de l’Âge d’Or et bibliothèque)
  • Organiser des rencontres pour partager les projets
  • Présenter les aspects positifs, évaluer ce que l’âge d’or peut apporter aux plus jeunes
  • Manque d’ouverture d’esprit : trouver des gens dans les localités qui partagent des idées de projets
  • Fab Lab mobile : échange et partenariats entre les municipalités
  • Sensibiliser les gens aux projet pour améliorer participation (formations, médias locaux)
  • Partenariats avec les entreprises du coin
  • Visibilité dans les site web municipaux
  • Projets rassembleurs
  • Activités avec plusieurs partenaires
  • Participer au processus politique pour obtenir les appuis
  • Envisager des partenariats avec Emploi-Québec pour créer de nouveaux emplois.
  • Présenter le projet de Fab Lab au Conseil municipal pour favoriser l’ouverture à la nouveauté
  • Trouver les ressources par la mobilisation d’organisations invitées à devenir partenaires
  • Consultations publiques
  • Créer des labs à petite échelle, avec les moyens accessibles
Photo par Phonesavanh Thongsouksanoumane
Photo par Phonesavanh Thongsouksanoumane

Les Arts et la Ville : l’émergence des Fab Labs dans les municipalités du Québec comme moteur de vitalité culturelle

Du 4 au 6 juin 2014, à Alma, se tenait la 27e édition du colloque annuel Les Arts et la Ville, sous le thème La vitalité culturelle : l’affaire de tous. Marc-Olivier Ducharme et Guillaume Coulombe partagent ici leur récolte suite à leur intervention en mode « anti-conférence ».

Invités initialement à présenter le concept des Fab Labs au Colloque ainsi que  l’état de la situation de leur émergence au Québec, nous avons bien sûr accepté l’invitation… tout en annonçant que nous allions être inusités dans notre intervention. En effet, puisque l’émergence des Fab Labs d’ateliers citoyens de fabrication numérique est encore très jeune au Québec, nous avions beaucoup plus envie de susciter l’échange et de mobiliser l’intelligence collective afin de faire en sorte que notre séjour dans la région du Lac St-Jean soit un événement qui prenne part à cette émergence.

Ainsi, dès l’entrée dans la salle du groupe, nous avons tenté de jouer d’imagination, de dynamisme et complicité avec notre hôte, Mme Colette Brouillé qui a été d’une brillante aide à récolter les piste porteuses et commentaires tous des plus pertinents de la salle.

Organisée en 3 actes (le Quoi des Fab Labs; les Fab Labs et le monde de la Culture; pour moi, maintenant), nous avons profité de notre rencontre avec cette quarantaine de personnes à établir des liens entre les Fab Labs et quelques thèmes culturels.

La récolte

Création et Fab Labs

  • Utilisation en démarche de création : le décloisonnement et les interrelations peuvent nourrir la créativité
  • Autonomie et entraide dans les apprentissages de l’artiste
  • Facilité et accessibilité des processus : les potentiels mis à disposition repoussent les limites
  • Élargissement des champs de connaissances permis par la continuité du Fab Lab dans les rencontre, la participation et les formules de mentorat possibles
  • Ouverture vers la pluri-disciplinarité : les possibilités font croire qu’on peut passer de puriste à pluriste dans un lieu comme un Fab Lab.
  • Démocratisation : réduisant les coûts d’accès au technologies de pointe, l’artiste peut créer avec cette contrainte en moins.

Médiation et Fab Labs

  • Le Fab Lab peut enrichir la pratique de médiation en facilitant l’échange entre l’Artiste et les citoyens
  • Passer du Faite-le vous-même (Do It Yourself) au Faisons-le ensemble (Do It Ourselves)
  • L’idée d’un calendrier de la fabrication citoyenne, un projet de Fab Labs Québec en complicité avec Espaces Temps, est très bien accueillie
  • L’appropriation des techniques et technologies permise en Fab Lab est souhaitée dans une médiation artistique
  • La transmission des savoirs-faire : un plus!
  • On voit un certain parallèle avec l’atelier du Cercle des Fermières : y a-t-il des ponts à bâtir?

Diffusion et Fab Labs

  • Possibilité d’établir des liens avec la Fabrique culturelle
  • Faire connaître des projets à l’environnement du Fab Lab
  • Créer des outils de diffusion en collaboration avec les Fab Labs
  • Les collaborations possibles entre les Fab Labs et les bibliothèque

En vrac : les WOW!!

  • On change le paradigme : on n’est pas nés pour consommer
  • On ouvre la boîte et démocratise la production
  • L’avenir des bibliothèques : le savoir partagé
  • Quel bel appel à l’intelligence collective
  • Après votre atelier, je peux maintenant dire que ce qui est rendu POSSIBLE avec les Fab Labs et FABULEUX! Je vois beaucoup d’ESPOIR pour la nature humaine (rien de moins!) parce que vous liez l’utilisateur des TI (d’un très haut niveau) avec valeurs de partage et d’ouverture à l’autre… Quel qu’il soit!

En vrac : les questions qui émergent

Et des réponses, car elles sont toutes pertinentes…

  •  L’open source, c’est quoi? À la base, ça veut dire que le code d’un logiciel est public, ou qu’il visible. Quand c’est Libre et ouvert, là on peut le réutiliser ailleurs (généralement quand même en diffusant d’où le travail a été tiré)
  • À quel point l’artiste est-il impliqué dans les Fab Labs? Il y est invité et prend la place qu’il désire
  • Des entreprises peuvent-elles naître dans les Fab Labs? Oui, pourquoi pas?!
  • Qui équipe les Fab Labs? Parfois le projet avait déjà des équipement, par exemple certaines écoles techniques. Dans d’autres cas, ce sont des projets d’investissements et les financeurs ou subventionnaires peuvent varier.
  • Peut-on utiliser les Fab Labs à d’autres fins? Tant qu’on ne vise pas l’utiliser pour des actes violents et qu’on ne brime pas son accès par les autres.
  • Combien de Fab Labs y a-t-il au Québec? Ça avance : environ 6 ateliers sont ouverts ou en phase d’ouverture. Où? Voir la page Les Fab Labs au Québec
  • Quelles sont les différences entre les Fab Labs et les Living Labs? Principalement les équipements disponibles en Fab Labs.
  • Existe-t-il des Food Labs au Québec? Pas qu’on connaisse encore.
  • Des liens entre Kaput et les Fab Labs? Kaput le festival des artistes récupérateurs? Les Fab Labs sont des ateliers.
  • D’où vient le financement? Généralement soutien local au démarrage d’entreprises sociales et solidaires.
  • Les intervenants sont-ils tous sur une base volontaire? Non, il peut y avoir des employés, des stagiaires. Des organisations et entreprises pourraient aussi y mobiliser des employés.
  • Tarification : combien ça coûte? Ça dépend de l’utilisation : on paye en général les matériaux. Les Fab Labs promettent quand même des plages d’accès gratuit.
  • Comment aller chercher des connaissances multiples? (ex : applications aux arts vivants) Stratégies d’animations au cas par cas, selon les implications.
  • Y a-t-il des prolongements à l’extérieur des Fab Labs? Au minimum la vie de tous qui continue, parfois transformée. Sans limite.

Pour conclure…

En conclusion, nous avons littéralement été enchantés par l’accueil à cet événement. Les gens rencontrés, élu(e)s municipaux et professionnel(le)s du développement culturel et artistique du Québec et de l’Acadie, ont donné de nombreuses pistes de relations entre la vitalité culturelle et les Fab Labs. Nous tenons à remercier l’organisation pour la qualité de l’événement et sommes bien évidemment disposés à continuer les échanges de même qu’à participer à vos réflexions collectives… et projets!

Le bilan d’Imaginons nos Fab Labs

Bilan1Imaginons nos Fab Labs est une résidence de co-design citoyen, un remarquable processus humain et une exploration rigoureuse qui avait pour intention de stimuler l’émergence des Fab Labs au Québec.

C’est à travers notamment des entrevues, des événements, des prototypes, des rencontres et trois semaines d’activités à Montréal, Laval et Longueuil que tous étaient conviés à répondre à cette question puissante : Pourquoi les Fab Labs peuvent contribuer à la vitalité de nos milieux de vie et quels sont les terreaux fertiles pour les cultiver ensemble?

Les apprentissages de la résidence aidaient à mieux comprendre la valeur des Fab Labs pour la vitalité de nos milieux, ainsi qu’à identifier les structures qui étaient susceptibles de contribuer à leur essor.

Imaginons nos Fab Labs a contribué à connecter, activer, soutenir et révéler une communauté de pionniers riche et dynamique qui est déterminée à faire que la technologie, la créativité et la capacité à innover ensemble soient accessibles au plus grand nombre, pour le bien de nous tous.

Voici le fruit de cette démarche en un bilan rassemblant vidéo, entretiens et apprentissages sur : imaginonsnosfablabs.org/le-bilan-des-residents

Visionnez la vidéo de la soirée de clôture!

La Fabrique en construction

La Fabrique est un projet de Fab Lab à Sherbrooke. Nous avons comme objectif de rassembler une communauté diversifiée dans le but de d’ouvrir un atelier collectif de 10000pi2 donnant accès à des outils variés, du traditionnel à la fine pointe de la technologie, et des espaces de création individuels. De plus, nous voulons développer les compétences en fabrication et en création de la population estrienne par des formations et par le partage de connaissances.

Après avoir découvert le modèle du Artisan’s Asylum à Boston et avoir expérimenté quelques mois la gestion d’un atelier collectif dans notre garage, nous avions besoin de mieux connaître notre communauté pour orienter la suite du projet.

La Fabrique en construction est une rencontre où nous avions l’occasion de rencontrer les différents acteurs de Sherbrooke pour leur présenter le monde des ateliers collectifs (Fab Labs) et, par le biais de discussions, mieux connaître leur réalité.

L’événement s’est déroulé autour de trois questions:

  1. Quels sont les besoins de la communauté et comment la Fabrique peut y répondre?
  2. Comment la Fabrique peut être complémentaire aux organismes déjà présents?
  3. Quels sont les plus grands défis?

 

Résultats - Fabrique en construction
Cliquer pour agrandir

Voici le résumé des résultats de notre démarche :

 

 

 

 

 

 

 

Cette démarche nous a permis d’atteindre nos objectifs de mieux connaître les besoins de la communauté et voir de quelle manière nous pouvons y répondre. Ces activités ont aussi eu un effet motivateur pour les membres du projets, car ils ont pu voir l’intérêt du projet par la communauté et d’avoir une idée plus claire sur quelle orientation nous pouvons prendre.

Pour consulter la démarche détaillée, vous pouvez consulter ce lien :

Merci à tous ceux qui ont participé à la démarche!

Fab Labs en santé au Québec? Première rencontre

En juillet dernier, dans le cadre d’Imaginons nos Fab Labs (dans la région Laval, Montréal et Longueuil), j’ai participé à une table d’échange au sujet des potentielles retombées des Fab Labs dans le domaine de la Santé. Étant personnellement mobilisé par ces potentiels, je présente ici ma récolte des retombées, relevées par des participants issus autant du monde de la Santé que de celui des Fab Labs.

Pour le patient, un Fab Lab…

  • est un lieu d’échange entre les patients et le personnel soignant autre que la salle d’examen;
  • brise l’isolement et tisse le lien social du patient;
  • facilite le partenariat entre les professionnels et les patients (patients-partenaires);
  • devient un atelier équipé de machines et d’outils aidant la réadaptation auxquels les patients peuvent s’impliquer, pour eux-même et aussi pour les autres;
  • est un lieu d’inspiration et d’échange d’idées;
  • peut diminuer les coûts des technologies par la création et l’utilisation de technologies libres et partagées.

Pour les professionnels de la Santé, un Fab Lab…

  • est un lieu de convergence et d’échange hospitalier entre praticiens;
  • est un lieu d’incarnation de la créativité au travail;
  • est un atelier pour le développement collaboratif d’interfaces tactiles pour le soin;
  • est un espace de résolution de problème et de collaboration interprofessionnelle
  • permet l’intervention préventive, parce que l’espace est communautaire

Une histoire vécue

L’histoire de Nico, amputé de la main qui s’est présenté dans un Fab Lab français pour suggérer aux participants de collaborer avec lui à développer une prothèse de main multi-articulée, nous a été présenté par.

Vous pouvez découvrir cette histoire fascinante ici :

Pour votre curiosité

Retour sur Imaginons un atelier Fab Lab à La Pocatière

Imaginons un FabLab à Pocatière

 

 

Retour sur la rencontre citoyenne organisé par le Cégep de La Pocatière et Fab Labs Québec

Le lundi 4 mars 2013, le Cégep de La Pocatière et Fab Labs Québec invitaient la population à explorer une nouvelle façon de créer, d’apprendre et de vivre l’innovation dans une atmosphère conviviale. L’idée était d’échanger avec les Pocatoises et Pocatois et gens des environs de tous âges (retraités, étudiants, enseignants, acteurs du développement économique et communautaire, entrepreneurs, créatifs, curieux, patenteux, etc.) à explorer ensemble l’univers émergent des Fab Labs et évaluer les possibilités de créer ensemble un Fab Lab pour la région.

Photo Imaginons un Fab Lab à La Pocatière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’équipe organisatrice espérait une vingtaine de participants, mais c’est une quarantaine de personnes qui ont répondu à l’appel. Les participants, âgés de 10 à 65 ans et plus, étaient de tous les domaines professionnels.

Dans l’esprit des discussions de groupe de type Café du Monde (World Café), les participants étaient invités à échanger librement en petits groupes; ensuite, chaque table partageait en plénière les idées échangées sur les trois questions suivantes : Qui fréquente le Fab Lab et pourquoi?, Que gagne le Cégep de La Pocatière d’avoir son Fab Lab? Que gagne la région de La Pocatière d’avoir son Fab Lab? – Pour consulter la récolte des réponses des participants, téléchargez le bilan de la rencontre.

Imaginons un Fab Lab à La PocatièreEn répondant à cette invitation du Cégep de La Pocatière et de Fab Lab Québec, les citoyens ont eu l’occasion d’explorer cet univers émergent des Fab Labs et d’évaluer ensemble les possibilités de créer un Fab Lab pour la région.

Ce fut une première exploration de la sorte dans un milieu collégial au Québec. Les participants ont été vraiment enthousiasmés à l’idée de se doter d’un espace accessible à tous pour créer, apprendre et innover. Quelques enjeux comme les questions d’assurance sont là, mais ne devraient pas freiner l’ensemble des bénéfices envisagés. Il semble que le Cégep de La Pocatière possède déjà beaucoup de ressources, dont une majorité de l’équipement nécessaire à la création d’un tel atelier et des membres de son personnel.

L’équipe d’échoFab est motivée à avoir un autre Fab Lab québécois avec qui échanger des idées et partager des connaissances. Il y a actuellement un élan au Québec avec l’émergence d’initiatives un peu partout dans la province.

L’équipe organisatrice tient à remercier chaleureusement les citoyens ayant participé à cette rencontre, le Cégep de La Pocatière, Fab Labs Québec ainsi que les personnes suivantes pour leur collaboration : Martin Bérubé (conseiller pédagogique au Cégep), Marie-Claude Deschênes (directrice des études), Carole Juneau (conseillère en communication au Cégep), Marc-Olivier Ducharme (coordonnateur d’échoFab), Anthony Lapointe (animateur à échoFab, initiateur du futur DémosLab au Saguenay), Stéphane Rousseau (entrepreneur, créateur de l’imprimante 3D échoRap).

Pour en savoir plus, télécharger :

Participants à Imaginons un Fab Lab à La Pocatière

La Fête de l’art à échoFab: citoyens et artistes étaient au rendez-vous!

Le 17 janvier dernier, échoFab a participé à sa façon à la Journée internationale de l’art en lançant son Tweet manifeste et en invitant citoyens et artistes à présenter leurs projets artistiques réalisés au Fab Lab et/ou avec la collaboration des nombreux talents qu’on y retrouve. Voici un récit détaillé et illustré de la soirée grâce aux « tweeteux/euses » en direct de l’événement.

Pourquoi une Fête de l’art dans un Fab Lab?

Rappelons qu’un Fab Lab est un atelier citoyen de fabrication à partir d’outils à commande numérique; un espace de création. Les esprits créatifs, qu’ils soient inventeurs, programmeurs, bidouilleurs, artisans, designer et artistes de tous âges et toutes origines s’y retrouvent partageant idées, collaborant et mettant en commun leurs connaissances. C’est sous le signe de la diversité que cet événement a laissé place à une varité de présentations de projets.

Le « Tweet manifeste » 

Atelier Plume 3D 
La fête a débuté en après-midi avec un atelier sur mesure pour Marilyne Veilleux et Philippe De Grosbois avec Raphael Demers autour de l’imprimante 3D : créer une plume 3D pour Idle no more / le mépris c’est fini! Voyez le petit reportage photo (et vidéo!) de Philippe lors de sa visite à échoFab avec Marilyne.

Yoga sonore en direct du Japon 
Ensuite, nous avons eu la chance d’expérimenter le Yoga sonore / brain gym /Kinéson donné via Skype en direct du Japon par Anna Takahashi.

D’ailleurs, cet été se déroule au Japon la 9ème rencontre de la communauté mondiale des Fab Labs, FAB9. Fab Labs Québec y sera.

Atelier sonore interculturel 
Atelier sonore interculturel dans la salle CNC avec la chanteuse Suzy Tremblay.


Présentation de l’imprimante 3D échoRap 
Suivi de la présentation de la toute dernière version de échoRap, une imprimante 3D open source conçu et fabriqué par Stéphane Rousseau à l’échoFab. Des ateliers pour monter votre propre imprimante 3D échoRap seront offerts prochainement par échofab!

Présentation de John Danger 
Présentation d’un projet en cours du designer graphique, musicien John Danger, un jeu vidéo à fin thérapeutique pour que les enfants asthmatiques apprennent à contrôler leur respiration et prévenir ainsi des crises.

Stéphane Vakoula du Centre des sciences de Montréal a pris la parole pour annoncer le concours de création d’instruments de musique.

Présentations de Emmanuelle Reynauld et Pierre Thirion
Les participants ont pu découvrir le travail de deux installations: le travail photographique de Emmanuelle Reynauld ainsi que les sons sociaux et archivage des photographies du printemps érable de Pierre Thirion.

 

Hélène Desbiens, artisane du numérique, institutrice à la retraite et meilleure élève de échoFab sur Sketshup 8,  présente son prototype d’un atelier-conteneur pour un centre de récupération.

Présentation Arduiflo
Démonstration du projet Arduiflo et Raspberry Pi présenté par Anthony Lapointe. 

Artisanat numérique urbain : Élisabeth Brisset fabrique des boutons.

L’artiste en art visuel et danseur Alex Bonaventure Geissman, réinvente l’art pointillé avec la création d’un crayon muni d’un moteur.

Présentation de Pascale Malaterre
Initiatrice de cette Fête de l’art, l’artiste Pascale Malaterre présente le cheminement de sa forêt de l’indignation. Elle explique: « précisément je travaille sur : Photo / vidéo / vocalo / net / présence-graphies. Globalement, je travaille sur la déterritorialisation : ses dégâts, ses douleurs, ses espoirs. »

La Fête s’est poursuivie avec un gâteau, un verre à la main et des discussions conviviales et inspirantes! Je termine ce récit en citant ce que m’a dit l’inventeur Christian Beaubien lors de cette soirée : C’est incroyable la matière grise qu’il y dans un Fab Lab! – C’est bien vrai, vous ne trouvez pas?

Sincères remerciements à toute l’équipe de échoFab et Communautique. Merci à Bénédicte Monroe pour la signalisation et un merci tout spécial à Pascale Malaterre d’avoir proposé et orchestré cette formidable fête de l’art. 🙂

Visionnez les photos de l’événement sur la page Facebook de échoFab!

Fab Labs au rendez-vous de L’île du savoir

Le 26 novembre dernier, la Conférence régionale des élus de Montréal invitait au Centre des Sciences de Montréal les intervenants du milieu scolaire, organismes de culture scientifique et entreprises de l’île de Montréal à prendre part au Rendez-vous de L’île du savoir afin de contribuer à l’émergence de nouvelles idées et pistes d’action autour des vastes enjeux de la promotion des sciences et des technologies auprès des jeunes.

Cet événement de co-construction encourageait les échanges par une approche participative et créative structurée en ateliers de travail autour d’une vingtaine de conférenciers invités. Ce fût l’occasion pour Marc-Olivier Ducharme, coordonnateur de échoFab de présenter le concept des Fab Labs. Nombreuses furent les étincelles dans les yeux des participants en découvrant le mouvement planétaire des Fab Labs, réalisant tout le potentiel d’un Fab Lab pour leurs organisations.

Au fil des échanges, il est devenu rapidement très présent dans les conversations qu’une nouvelle approche des sciences doit laisser davantage place à la créativité et à l’expérimentation. Les jeunes demandent de pouvoir expérimenter et fabriquer afin de comprendre les sciences et les technologies. Des jeunes préalablement interrogés sur leur expérience d’apprentissage des sciences à l’école affirmaient par exemple : « Nous aimerions voir la science qu’on est en train d’apprendre » et qu’il y ait « davantage de liens avec l’actualité scientifique. »

Ces espaces de partage, de création et d’apprentissage que sont les fab labs deviennent peut-être alors une des réponses à ce besoin d’expérimenter tout en apprenant? Chose certaine, Fab Labs Québec est plus que jamais enthousiaste et disposer à informer et accompagner les initiatives de création de Fab Labs au Québec.

 **

Pour en savoir plus sur l’opinion des jeunes, visionnez ce film projeté lors du Rendez-vous afin de stimuler les reflexions. Dans ce film réalisé par madame Anne Ardouin lors du Forum les jeunes et la science, les jeunes du secondaire de l’école Sophie-Barat expriment leurs points de vue sur l’enjeu de la culture scientifique et leurs perceptions des carrières dans ce domaine et élaborent des propositions et des projets pour l’avenir.

Retour sur le Mini Maker Faire de Montréal

La chaleur écrasante ne pouvait rien contre l’ardeur des Makers présents lors de cette première édition du Mini Maker Faire de Montréal et tout le weekend ce sont succédés une foule de visiteurs intrigués par toutes ces inventions et créations. C’était une occasion en or pour tous ces patenteux d’inspirer les visiteurs et de discuter de leurs passions pour la robotique ou l’interactivité. Évidemment, échoFab tenait une table, en collaboration avec Fab Labs Québec et le LabFab de Rennes (France). À cette tablé était présenté le prototype de la première imprimante 3D conçue au Québec, la échoRap, qui sera sous peu publiée en Creative Commons et disponible pour la vente.

Lors de l’évènement, notre équipe vidéo a tourné cette capsule pour votre plus grand plaisir:

Mini Maker Faire – Montréal 2012 from Fab Labs Québec on Vimeo.

 

 

BootCamp Barcelone TEMPUS

Dans la lignée des ateliers d’aide au démarrage de Fab Lab, les bootcamps, s’est tenu du 11 au 22 juillet dernier , le Bootcamp Barcelone TEMPUS. Activité financée par la Commission européenne, cet atelier de tissage de liens a été une occasion pour 6 étudiants en génie des trois pays du Maghreb de vivre une expérience d’immersion dans l’open hardware et les Fab Labs, dans la construction collective de 3 imprimantes 3d RepRap Orca. Présentation du déroulement de l’activité, présentation et impressions des participants et pistes de travail pour un Bootcamp québécois dans les prochaines lignes…

Organisation et déroulement

Le projet Tempus, initié par la direction générale Éducation et Culture de la Commission européenne, vise à favoriser la modernisation de l’enseignement supérieur chez ses voisins. C’est en travaillant à son stage de maîtrise à l’École nationale Supérieure en Génie des Systèmes Industriels de Nancy avec Benoît Roussel, son encadrant (impliqué dans Tempus), qu’Emamnuel Gilloz, qui se passionne de design et d’imprimantes RepRap, a introduit l’équipe du projet de la Commission européenne aux Fab Labs. C’est ainsi que le Bootcamp vers les Fab Labs a été expérimenté comme « plateau-innovation » de Tempus, permettant aux étudiants et animateurs, Emmanuel et Benoît, de se rencontrer à Barcelone pour y vivre une expérience d’apprentissage hors du commun.

Durant ces 2 semaines, à caractère cette fois-ci plutôt technique, il était principalement visé que 3 machines soient construites pour permettre à 3 équipes de 2 personnes de retourner à la maison avec une machine capable d’aider à produire d’autres machines. Ainsi, après quelques heures de discussions à propos de l’open source et des Fab Labs, les pièces des imprimantes sont arrivées, livrées en personne par Camiel Gubbels, fondateur de Mendel Parts (en Hollande), un entrepreneur passionné de RepRap qui a pris plaisir à participer à la mise en œuvre de l’équipe. Alors, tous se sont bien amusé à construire leur machine, de l’assemblage de la structure à la buse d’extrusion, en passant par le circuit imprimé et bien sûr, quelques petits problèmes qui n’ont pas manqué mettre la débrouillardise de tous à profit!

À la fin de la première semaine, une fois les machines construites, il a resté suffisamment de temps afin d’apprendre à utiliser ces équipements! Ajustements des températures et pression, utilisation de différents logiciels d’impression (…), il est bien important de noter qu’autant à portée d’achat, l’imprimante 3d demande quand même quelques apprentissages pour aisément l’utiliser.

C’est ainsi dans l’action que les 6 étudiants ont eu l’occasion de découvrir les Fab Labs, en vivant la construction en atelier, en échangeant avec différents visiteurs et même par visio-conférence avec Peter Troxler (intervenant du réseau des Fab Labs aux Pays Bas), tout en travaillant en équipe de façon collaborative… et apprenante!

Présentation et impressions des participants

Alaa Eddine Radhouane, École nationale d’Ingénieurs de Sousse, Tunisie
A reçu un proposition de son encadreur et qui lui a proposé une formation sur les RepRap.. « Je découvre une ambiance formidable et moins sérieuse qu’attendue, qui joint l’utile à l’agréable! » Pour lui, c’était une première expérience de travail en groupe et de partage d’idées autant dans l’application.
Mes compétences développées au Bootcamp : bricolage (à l’inverse des formation habituellement très théorique), langues (français, anglais, espagnol, dialectes arabes…)
Mon expérience en 3 mots : projets, innovation bouleversante et futuriste

Hassen Dammak, École nationale d’Ingénieurs de Tunis, Tunisie
Avec Tarek, travaillait sur un projet de fin d’année sur le prototypage rapide. Après la présentation, l’encadreur (participant au projet Tempus) leur a proposé la formation… Et il l’a accepté! « Nouveauté pour moi car l’enseignement est traditionnellement plus théorique et cet événement très pratique! C’est un mélange mécanique et physique… Et mention particulière à la bonne idée de travailler en binôme (une machine pour 2)! »
Mes compétences développées en Bootcamp : bricolage (perceuses soudure, montage des pièces…ajustements) Il y a toujours une solution : faut pas paniquer! Sa machine a été difficile au démarrage et a fini par fonctionner (problème de fuite de la matière au dessus de la buse, ajustements de précision…)
Mon expérience en 3 mots : génial, apprentissage, mon futur sera plus pratique que théorique

Tarek Bradaï, École nationale d’Ingénieurs de Tunis, Tunisie
Projet présenté avec Hassen sur l’intégration du prototypage rapide dans les chaines de conception : exemples des machines industrielles pouvant être utilisées. « 2 semaines fantastiques : belle équipe avec Benoit et Emmanuel, amusant de fabriquer sa propre machine et instant inoubliable de voir sa machine commencer à fonctionner! Merci à mon encadrant et à toute l’équipe!»
Mes compétences développées en Bootcamp : Travail d’équipe en équipe et en groupe, partage des tâches et des connaissance, nouveaux logiciels (repsnapper, skein forge) Attendait la formation théorique avant la pratique et a aimé commencer la pratique avec 2 encadrants.
Mon expérience en 3 mots : inoubliable, belle expérience, innovant – Invite tout le monde à monter leur propre projet et développer les réseaux.

Hamza Ghorri, Faculté des Sciences et Techniques de Tanger, Université ABDELMALEK ESSAADI, Maroc
Son professeur l’a contacté pour opportunité de stage. « Je ne connaissais pas l’idée du fab lab; j’ai aussi découvert la Rep Rap par le projet… Je me prêt à toutes les situations, j’ai réalisé beaucoup d’apprentissages et réussi à régler les problèmes avec un peu d’improvisation!
Mes compétences développées en Bootcamp : montage machine, application de notions de construction mécanique, quelques surprises (et problèmes réglés!) : trop de tension dans la machine, problèmes de fuite de l’extrudeur… !
Mon expérience en 3 mots : enrichissant, application pratique, contacts dans le domaine,

Aabdelghani Elliali, Faculté des Sciences et Techniques de Tanger, Université ABDELMALEK ESSAADI, Maroc
Au dernier moment, son prof lui a dit qu’il y aura ce stage fab lab et imprimante 3d et il l’a accepté sur le champ. A découvert grâce à Emmanuel ce qu’est le Fab Lab. « Expérience! 2 jours de formation pratique à la machine 3d et le 3e jour… Montage de la machine!  Problèmes mais pas de découragement! On a compris qu’il faurait apporter une petite modification au niveau de la buse d’extrusion (design machine). Une bonne expérience et j’espère en vivre une autre comme ça, Incha Allah! »
Mes compétences développées en Bootcamp : travail mécanique avec les outils d’assemblage, assemblage de carte électronique et gestion de la tension (de la carte et de la buse d’extrusion), conscience de la RepPap et des Fab Labs,
Mon expérience en 3 mots : génial, magnifique, j’ai passé la bonne expérience de ma vie, rencontres d’ingénieurs d’autres pays…

Amine Mermitte, École nationale Polytechnique d’Alger, Algérie
Son enseignant, fondateur du club d’innovation Cluster, l’a contacté parce qu’il était le seul membre du club venant du département de mécanique. « C’était enrichissant, ça m’a vraiment donné un premier point de vue de ce qu’es le métier d’ingénieur car avant, ce n’était que des cours. Maintenant c’est plus lié! »
Mes compétences développées en Bootcamp : électronique pratique, recherche et atteinte d’informations par les plate-formes de réseau web, travail de groupe, langues!
Mon expérience en 3 mots : magique, enrichissant, à faire!

Emmanuel Gilloz, École nationale Supérieure en Génie des Systèmes Industriels de Nancy, France
Ayant eu l’occasion de participer au Bootcamp de Nantes dont on a déjà parlé, Emmanuel a introduit avec brio les Fab Labs dans le projet Tempus et c’est devenu le sujet de son stage de maîtrise.
Mes compétences développées en Bootcamp : organisation et animation d’activités de construction de machines, impression de pièces complexes, langues…
Mon expérience en 3 mots : rencontres, partage, génial!

Vers un Bootcamp au Québec!

Recette de construction de liens et développements de compétences intensive qui a fait ses preuves dans divers contextes dont celui des Fab Labs : comme on en a discuté à la rencontre du mois de mars, on en prépare un! Sera-t-il axé sur seulement la construction de machines ou avec un mandat élargi telle celui de Nantes? Fort probablement à mandat élargi. Bien sûr, la formule sera flexible et tous les participants en trouveront pour leur compte, selon leur questions, besoins et motivations… Contactez-nous pour nous faire connaître votre envie de participer au projet qui devrait se dérouler en octobre ou novembre. Voici quelques pistes de réflexion quant aux axes de travail qui pourront y être abordés, selon les besoins :

  • Outils de financement des Fab Labs au Québec
  • Travail d’acquisition d’un parc d’équipements
  • Construction de machines auto-répliquantes
  • Systèmes et méthodes de documentation créative des activités

En conclusion

Quelques mois après un printemps de révolution qui, selon quelques uns des participants au Bootcamp Tempus, « [Le printemps arabe] donne espoir au futur : on se sent vraiment libérés, notre horizon est plus grand! », ceux-ci ont eu l’occasion d’être transportés dans des zones ouvertes aux possibilités et à la créativité personnelle et collective. Que ce soit dans l’exploration de nouvelles façons d’apprendre et d’enseigner, dans la création ou l’utilisation d’outils d’expression de la créativité et voir même dans la réponse innovante à des besoins collectifs, y semblerait que révolution arabe et Fab Labs veulent s’accordent… Nous au Québec, on voit ça comment?

Pour en savoir plus :